Archives des morts - lens14-18.com https://www.lens14-18.com/tag/morts/ Souvenirs de la Grande Guerre Wed, 31 May 2023 21:25:30 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.5 https://www.lens14-18.com/wp-content/uploads/sites/52/2023/05/cropped-icone-14-128-32x32.jpg Archives des morts - lens14-18.com https://www.lens14-18.com/tag/morts/ 32 32 Les horreurs de la guerre de 14-18 https://www.lens14-18.com/2023/05/30/les-horreurs-de-la-guerre-de-14-18/ https://www.lens14-18.com/2023/05/30/les-horreurs-de-la-guerre-de-14-18/#respond Tue, 30 May 2023 21:02:31 +0000 https://www.lens14-18.com/?p=10 La guerre de 14-18 est un évènement sanguinaire et une immense tragédie qui a marqué l’histoire de l’humanité. Bien qu’elle…

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La guerre de 14-18 est un évènement sanguinaire et une immense tragédie qui a marqué l’histoire de l’humanité. Bien qu’elle ne se soit pas déroulée sur des dizaines d’années, elle a néanmoins eu des répercussions catastrophiques.

Littéralement qualifiée d’horreur, cette guerre a transformé la vie de plusieurs millions de personnes : entre dommages physiques et troubles psychiques.

De lourdes pertes humaines

Plus communément appelée la « Première Guerre mondiale », la guerre 14-18 s’est soldée par un bilan des plus tragique. Elle a généré de lourdes pertes humaines. D’après certaines statistiques, elle a engendré la mort de près de 10 millions de soldats. Ce chiffre déplorable implique plus de 5 000 morts par jour. Il reflète la cruauté qui a caractérisé ce conflit mondial.

Par ailleurs, les bombardements étaient tellement violents que les combattants ont dû s’enterrer au cœur des tranchées. Ils étaient obligés de supporter des conditions de vie extrêmement difficiles. Si certains en sont ressortis indemnes physiquement, d’autres y ont laissé quelques membres. Au terme du conflit, on a ainsi pu répertorier près de 20 millions de personnes blessées.

Des troubles psychiques au rendez-vous

Les horreurs de la guerre 14-18 ne se résument pas à des dommages physiques. Elles ont très vite pris une dimension plus effrayante. En effet, plusieurs combattants ont développé des troubles post-traumatiques.

Appelés « obusites » à l’époque, ces troubles pouvaient revêtir diverses formes. Ils se traduisaient par des paralysies, des tremblements intempestifs, des hallucinations, des amnésies, des épisodes de démence… Chez certains militaires, leur présence était beaucoup plus subtile. À la limite du soutenable mais aussi du possible, ces troubles étaient habilement dissimulés par pudeur, par culpabilité ou encore par honte.

Une banalisation de l’état des rescapés

Dans une population célébrant la paix retrouvée, le bien-être des combattants de la guerre a été relégué au second plan. Ainsi, plusieurs autorités en sont arrivées à la conclusion que les troubles psychiques n’étaient que des simulations. Dès lors, plusieurs combattants traumatisés ont même été fusillés parce qu’ils étaient en panique.

Pour les quelques-uns qui ont bénéficié d’un suivi médical, l’affaire était loin d’être résolue. Les traitements psychiatriques proposés à l’époque étaient particulièrement inefficaces. Sous certains angles, ils ressemblaient surtout à de la torture (flagellation, décharges électriques, brossage au gant de crin…). En plus de la peur du combat, les militaires ont alors développé une terreur vis-à-vis des traitements en eux-mêmes. Prisonniers d’une telle horreur, ils ont rapidement rechuté dans leurs problèmes.

Une solution tardive

Il faut attendre 1917 pour que les syndromes post-traumatiques des combattants soient un peu pris au sérieux. Quelques-uns ont alors pu bénéficier d’une thérapie par hypnose. En collaboration avec quelques collègues, le psychanalyste Sigmund Freud a même émis l’idée d’ouvrir un centre spécialisé dans le traitement de ces troubles. Cependant, l’armistice prononcé en 1918 a avorté ce projet.

Les combattants ont donc dû continuer avec leur mal-être, après la fin du conflit. Ce n’est qu’à la fin de Deuxième Guerre mondiale que les névroses de guerre sont revenues au centre des attentions. Dans les années 90, quelques pays les ont même reconnues comme des pathologies à part entière. Ces gouvernements ont peu à peu ordonné l’indemnisation de ceux qui en étaient victimes. Étant déjà décédés pour la plupart, les combattants de la guerre 14-18 n’ont malheureusement pas pu profiter de cette décision.

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Les pertes humaines https://www.lens14-18.com/2023/05/12/les-pertes-humaines/ https://www.lens14-18.com/2023/05/12/les-pertes-humaines/#respond Fri, 12 May 2023 21:51:36 +0000 https://www.lens14-18.com/?p=16 La Première Guerre mondiale a ravagé plusieurs territoires et touché de nombreuses nations. D’une violence sans borne, elle a engendré…

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La Première Guerre mondiale a ravagé plusieurs territoires et touché de nombreuses nations. D’une violence sans borne, elle a engendré d’énormes pertes humaines. C’est au point que Jusqu’à ce jour, les historiens n’arrivent pas déterminer avec précision l’ampleur de ces pertes. Toutefois, ils estiment qu’elle gravite autour de 20 millions de personnes. Plutôt approximatif, ce chiffre touche différemment les pays qui ont pris part au conflit.

Un bilan des plus déplorables

Avec les jeux d’alliances, la Première Guerre mondiale finit par impliquer la plupart des pays. À son terme, à peine une vingtaine de nations avait conservé leur neutralité. Malgré cette abstention de leur part, le bilan final était invraisemblablement catastrophique. Globalement, les parties prenantes ont répertorié environ 20 millions de pertes humaines.

Dans le rang des combattants, ce sont près de 10 millions de morts. Par contre, chez les civils, plus de 8 millions de personnes ont trouvé la mort. En raison de la propagande qui régnait à l’époque, ces proportions ne sont, sans doute, pas exactes. Toutefois, elles donnent une idée sur l’ampleur des pertes accumulées.

Tous les camps touchés par la tragédie

De manière générale, les pays qui ont participé à la Grande Guerre ont subi d’énormes pertes en vies humaines. Envoyant 8 millions de combattants au front, la France a connu 1,4 million de décès. Avec ses 18 millions de soldats, la Russie a enregistré l’une des plus lourdes pertes du conflit. Elle a perdu près de 2 millions de personnes. Quant à la Grande-Bretagne, elle a envoyé à la guerre 9 millions de combattants et en a perdus 700 000.

Au cœur de toute cette tragédie, la Serbie demeure un autre des pays les plus touchés. Ayant été l’un des premiers pays à entrer en guerre, elle mobilise une petite armée composée d’environ 400 000 hommes. Après l’armistice, elle perd le tiers de ses hommes (soit 130 000 décès). Elle compte aussi 135 000 blessés.

Une flopée d’évènements sinistres

L’un des évènements les plus sanglants de la Première Guerre mondiale est : la bataille de la Somme. Ayant lieu en 1916, cette bataille a suscité la mort de près de 1,2 million d’individus. Plusieurs monuments commémoratifs ont d’ailleurs été construits pour saluer le courage des combattants qui y ont pris part.

En outre, un autre évènement sinistre est gravé dans la mémoire de tous. Il s’agit de la première diffusion de gaz toxique qui a eu lieu le 22 avril 1915. Elle intoxique environ 15 000 combattants, dont plus d’un millier perd la vie. Elle marque aussi le début de la guerre chimique qui engendrera 20 000 décès.

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La réalité du soldat de la Première Guerre https://www.lens14-18.com/2023/04/10/la-realite-du-soldat-de-la-premiere-guerre/ https://www.lens14-18.com/2023/04/10/la-realite-du-soldat-de-la-premiere-guerre/#respond Sun, 09 Apr 2023 22:13:58 +0000 https://www.lens14-18.com/?p=20 À ses débuts, la Première Guerre mondiale s’annonça comme un conflit comme les autres. Autrement dit, aux yeux des combattants…

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À ses débuts, la Première Guerre mondiale s’annonça comme un conflit comme les autres. Autrement dit, aux yeux des combattants français, cette confrontation ne devait pas être plus virulente que celle de 1870. C’est donc d’un pas serein qu’ils se sont rendus au front, vêtus de leur traditionnel équipement. Toutefois, ils ont très vite été confrontés à la terrible réalité de cette guerre. L’état-major a pris alors conscience des défis terribles qu’il était appelé à relever.

L’inadéquation de l’uniforme

Fortes de ses anciens succès, les troupes françaises sont allées au front, l’esprit confiant. Ce n’est qu’au bout de quelques jours qu’elles ont mesuré réellement la portée des opérations allemandes. Dans une précipitation totale, elles sont d’abord contraintes de battre en retraite. Elles enregistrent néanmoins plus de 135 000 décès. Ce qui était, au départ, une promenade de santé a rapidement viré à l’enfer sur terre.

Dès lors, les combattants commencèrent à développer une vraie appréhension quant à la tournure que prenaient les évènements. L’état-major français s’est alors rendu compte que l’uniforme de ses combattants n’était vraiment pas adapté aux caractéristiques de cette guerre. En effet, cet uniforme se résumait à quelques éléments rudimentaires (képi rouge, pantalon rouge, manteau bleu…).

En plus de ne pas offrir de protection particulière, il était assez voyant. Ses couleurs bleu et rouge attiraient systématiquement l’attention des soldats ennemis. Dès lors, les combattants devenaient des cibles faciles pour l’artillerie adverse. N’ayant pas de casque, ils ne disposaient d’aucun moyen pour se protéger valablement. C’est donc sans surprise que les premiers assauts français se sont soldés par de grandes pertes humaines.

Une amélioration difficile à mettre en place

En seulement quelques semaines, il devint évident pour l’état-major que l’uniforme français avait trop de faiblesses. Il était donc temps de revoir sa composition, afin de réduire le nombre de décès. Si cette idée a reçu plusieurs soutiens, elle s’est néanmoins heurtée à la résistance de quelques partisans. Ces derniers estimaient que l’uniforme en vigueur reflètaient parfaitement les valeurs françaises. Selon eux, l’exclusion des teintes colorées reviendrait à renier le sens de l’esthétisme français. Un conservatisme peut-être de bon ton, en tant de paix, mais guère bienvenu face à la nature barbare et violente qu’avait pris le conflit.

Ainsi, de vifs débats ont été menés pour confirmer le bien-fondé des arguments avancés par les deux parties en opposition. Au terme de ces débats, l’état-major a décidé de mieux équiper ses soldats. Le traditionnel pantalon rouge tape-à-l’œil céda alors sa place à un pantalon bleu. Quant au képi rouge, il a été remplacé par un casque en acier (le casque Adrien). Bien qu’il ait été adopté en 1915, l’uniforme bleu horizon ne s’est généralisé qu’en 1916.

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