Archives des France - lens14-18.com https://www.lens14-18.com/tag/france/ Souvenirs de la Grande Guerre Wed, 31 May 2023 21:25:30 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.5 https://www.lens14-18.com/wp-content/uploads/sites/52/2023/05/cropped-icone-14-128-32x32.jpg Archives des France - lens14-18.com https://www.lens14-18.com/tag/france/ 32 32 Mémorial’ 14-18 https://www.lens14-18.com/2023/05/18/memorial-14-18/ https://www.lens14-18.com/2023/05/18/memorial-14-18/#respond Wed, 17 May 2023 22:01:44 +0000 https://www.lens14-18.com/?p=18 La Première Guerre mondiale a bouleversé la vie et le quotidien de millions de personnes, sans compter leur impact générationnel.…

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La Première Guerre mondiale a bouleversé la vie et le quotidien de millions de personnes, sans compter leur impact générationnel. Outre les dommages matériels qu’elle a causés, elle a aussi permis à l’humanité de prendre conscience de la valeur de la vie de ceux qui s’y étaient engagés au péril de leur vie. Ainsi, plusieurs monuments ont été édifiés pour permettre aux populations de se souvenir de ce tragique évènement. De passage en France, en voici quelques-uns que vous pouvez visiter pour commémorer les horreurs de la Der des Ders qui, tristement, ne le fut pas…

La nécropole Notre-Dame-de-Lorette

La nécropole Notre-Dame-de-Lorette est un monument situé à 165 mètres d’altitude sur la colline éponyme d’Ablain-Saint-Nazaire. Ouvert en 1925, elle accueille les corps de plusieurs milliers de soldats morts au front, durant la Première Guerre mondiale. En sa qualité de cimetière militaire, elle s’étend sur une grande superficie de 25 hectares.

Ainsi, ce sont plus de 40 000 combattants qui y reposent. Par ailleurs, en son sein se dressent fièrement une basilique et une tour lanterne. À l’image d’un phare, la lumière diffusée par cette lanterne est visible à plusieurs dizaines de kilomètres. Réparties en différents groupes, plus de 4 000 gardes d’honneur consacrent une journée par an aux visiteurs qui viennent se recueillir sur ces lieux de mémoire.

L’Anneau de la Mémoire

L’Anneau de la Mémoire est un monument emblématique qui a été érigé en 2014 à l’occasion du centenaire de la Grande Guerre. Situé dans le département du nord Pas-de-Calais, il a été construit sur l’espace de la nécropole de Notre-Dame-de-Lorette. Comme l’indique son nom, il arbore la configuration d’un gigantesque anneau de plus de 345 m de périmètre.

Sur sa face intérieure se trouvent 500 panneaux en or d’environ 3 mètres de haut. À ce jour, 499 des panneaux portent les noms des combattants qui ont pris part au conflit. Ces 580 000 noms sont gravés par ordre alphabétique, indépendamment des origines, religions et gardes de leurs détenteurs. Symbole d’union, ils traduisent une fraternité posthume particulièrement forte.

Centre d’Histoire du Mémorial 14-18

Le Centre d’Histoire du Mémorial 14-18 est un monument qui a été installé à Souchez dans le département du Pas-de-Calais. Il est dédié à l’interprétation des évènements qui se sont déroulés en Flandre et en Artois lors de la Première Guerre mondiale. Il utilise des techniques contemporaines pour mettre en scène des collections iconographiques.

Entre ses murs, on peut retrouver des pièces (photographies, cartes animées, objets, films d’époque, documents…) qui renseignent davantage sur les réalités du conflit. À cette richesse historique s’ajoute un patrimoine architectural rattaché à la configuration atypique du monument.

Dans un décor percé de lumière, les visiteurs peuvent clairement aller à la rencontre d’un récit lourd de chagrin et de tragédie.

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La réalité du soldat de la Première Guerre https://www.lens14-18.com/2023/04/10/la-realite-du-soldat-de-la-premiere-guerre/ https://www.lens14-18.com/2023/04/10/la-realite-du-soldat-de-la-premiere-guerre/#respond Sun, 09 Apr 2023 22:13:58 +0000 https://www.lens14-18.com/?p=20 À ses débuts, la Première Guerre mondiale s’annonça comme un conflit comme les autres. Autrement dit, aux yeux des combattants…

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À ses débuts, la Première Guerre mondiale s’annonça comme un conflit comme les autres. Autrement dit, aux yeux des combattants français, cette confrontation ne devait pas être plus virulente que celle de 1870. C’est donc d’un pas serein qu’ils se sont rendus au front, vêtus de leur traditionnel équipement. Toutefois, ils ont très vite été confrontés à la terrible réalité de cette guerre. L’état-major a pris alors conscience des défis terribles qu’il était appelé à relever.

L’inadéquation de l’uniforme

Fortes de ses anciens succès, les troupes françaises sont allées au front, l’esprit confiant. Ce n’est qu’au bout de quelques jours qu’elles ont mesuré réellement la portée des opérations allemandes. Dans une précipitation totale, elles sont d’abord contraintes de battre en retraite. Elles enregistrent néanmoins plus de 135 000 décès. Ce qui était, au départ, une promenade de santé a rapidement viré à l’enfer sur terre.

Dès lors, les combattants commencèrent à développer une vraie appréhension quant à la tournure que prenaient les évènements. L’état-major français s’est alors rendu compte que l’uniforme de ses combattants n’était vraiment pas adapté aux caractéristiques de cette guerre. En effet, cet uniforme se résumait à quelques éléments rudimentaires (képi rouge, pantalon rouge, manteau bleu…).

En plus de ne pas offrir de protection particulière, il était assez voyant. Ses couleurs bleu et rouge attiraient systématiquement l’attention des soldats ennemis. Dès lors, les combattants devenaient des cibles faciles pour l’artillerie adverse. N’ayant pas de casque, ils ne disposaient d’aucun moyen pour se protéger valablement. C’est donc sans surprise que les premiers assauts français se sont soldés par de grandes pertes humaines.

Une amélioration difficile à mettre en place

En seulement quelques semaines, il devint évident pour l’état-major que l’uniforme français avait trop de faiblesses. Il était donc temps de revoir sa composition, afin de réduire le nombre de décès. Si cette idée a reçu plusieurs soutiens, elle s’est néanmoins heurtée à la résistance de quelques partisans. Ces derniers estimaient que l’uniforme en vigueur reflètaient parfaitement les valeurs françaises. Selon eux, l’exclusion des teintes colorées reviendrait à renier le sens de l’esthétisme français. Un conservatisme peut-être de bon ton, en tant de paix, mais guère bienvenu face à la nature barbare et violente qu’avait pris le conflit.

Ainsi, de vifs débats ont été menés pour confirmer le bien-fondé des arguments avancés par les deux parties en opposition. Au terme de ces débats, l’état-major a décidé de mieux équiper ses soldats. Le traditionnel pantalon rouge tape-à-l’œil céda alors sa place à un pantalon bleu. Quant au képi rouge, il a été remplacé par un casque en acier (le casque Adrien). Bien qu’il ait été adopté en 1915, l’uniforme bleu horizon ne s’est généralisé qu’en 1916.

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